Après la première nuit, le réveil fut agréable, à base de tartines chargées à la confiote et au miel. Une fois le déjeuner dans la panse, nous sommes allés nous préparer au travail. Certains élèves sont allés chercher l’eau. La tâche fut difficile, car les bidons de 20 kilos fuitaient, ce qui ne facilitait pas la chose. Pendant ce temps, les autres élèves se mettaient à l’œuvre sur le chantier.
D’abord il fallait apporter de lourdes pierres carrées sur le lieu de chantier. Celles-ci servaient à fortifier les bases des fondations des murs.
La deuxième étape était d’aller chercher des cailloux de taille moyenne pour les mettre sur les bases de pierres.
La troisième étape était la plus conséquente : le ciment. D’abord, on devait mélanger les sacs de ciment sec avec de l’eau, du sable et des graviers, préalablement amenés à la brouette par la classe. Une fois cette étape accomplie, nous faisions passer des seaux de ciment à la chaîne pour l’apporter vers les fondations, ou les travailleurs malgaches les faisaient couler dans les fondations.
Ceci prit la majeure partie du temps de travail journalier. Enfin vint le temps du repas : des tomates farcies, des haricots et du riz ! Miam, quel délice ! Après avoir récupéré de l’énergie grâce à la pause qui a suivi le repas, nous nous sommes remis au travail. Nous avons pris des seaux et des brouettes nous sommes allés chercher des cailloux dans les alentours du chantier et nous les avons ramenés pour une utilité postérieure.
La dernière étape de la journée vint enfin. Nous avons fait une chaîne avec tous les travailleurs (élèves compris) et nous avons fait passer des briques jusqu’au chantier. Ce fut l’étape la plus amusante, car nous les lancions avec adresse et habilité.
La fin de la journée de travail sonna et nous allâmes nous doucher et nous reposer avant un repas bien mérité constitué de nouilles aux légumes. Délicieux n’est-ce pas ? Et c’est ainsi que nous retournâmes dans nos chambres respectives, exténuées et l’estomac bien rempli, pour une nuit de sommeil reconstructif.
Julian G
Magique cette photo ou vous faites la chaine pour faire avancer les briques …
ça donne envie, magnifique expérience!
Imaginez-vous une petite village de Suisse allemande, où une dame à l’approche de la soixantaine, fait lecture de vos textes à sa mère, du 4ème âge. Vous ne pensez même pas à quel point vos textes vont occuper l’esprit de cette Grand-mère, qui les a écoutés avec un intérêt marqué, attentive à la moindre description…
Maintenant, cette vieille dame va aller faire une petite sieste en guise d’apéro et je suis certaine qu’elle ne dormira pas mais qu’en pensées elle refera le voyage avec vous, les élèves et son fils, votre professeur David.
…et, comme pour toute bonne série, autant elle que moi attendons la suite au prochain épisode !
Quel belle équipe sur la terre rouge ! Merci et bravo pour ce précieux reportage !
Fiers de vous:-)