Myanmar 2019

En 2019, la 11e classe a choisi de participer à l’amélioration
des conditions de scolarisation dans le  village de Uh Yin

Ancienne « Birmanie », le Myanmar a une superficie égale à dix sept fois celle de la Suisse. C’est un pays d’environ 50 millions d’habitants qui se trouve dans une position politique périlleuse. Pour comprendre la situation actuelle du Myanmar, il est nécessaire de se pencher un peu sur son histoire. Ce pays d’Asie du Sud-Est est devenu une colonie anglaise au XIXème siècle, puis a acquis son indépendance en 1948. Les colons s’en vont, mais c’est en fait l’armée qui vient alors prendre la place du gouvernement… Et depuis, le Myanmar a subi une série de dictatures militaires. En 1990, des élections sont organisées. Elles sont remportées par l’opposition. Mais l’armée ne transmet finalement pas le pouvoir, elle continue de diriger. Puis, de 2011 à 2015, un vrai changement a l’air de se profiler, avec un long combat de la National League for Democracy, aboutissant à l’élection d’Aung San Suu Kyi comme conseillère spéciale de l’état. Le pays est aujourd’hui une « république parlementaire ». Cependant, l’armée semble encore tenir les rênes… On peut, par exemple, le voir avec la situation préoccupante de certaines ethnies minoritaires, qui sont violemment persécutées par le gouvernement. Le chemin vers la paix et la démocratie semble encore long, pour le Myanmar.

Ce contexte pèse sur la population du Myanmar, jusque dans ses recoins les plus isolés, qui ne reçoivent pas du tout le soutien que l’on attend d’un gouvernement. Le projet auquel s’intéresse la 11ème classe se situe tout au nord du pays, près de la chaîne de l’Himalaya. Cette région est une grande productrice de riz, de maïs, de tabac, de coton… Il s’agit d’une population d’agriculteurs. Le village dans lequel se déroule le projet s’appelle Uh Yin, c’est un petit village de moins de 300 foyers. Pour l’atteindre, il faut traverser une rivière, et faute de moyens pour construire un pont, on a accès à Uh Yin uniquement par pirogue.

L’école est obligatoire au Myanmar. Des enseignants sont donc rémunérés par l’état, mais ce n’est pas le cas pour les infrastructures ! Le bâtiment scolaire a donc dû être construit avec les moyens du bord par les habitants du village, il y a bientôt 25 ans. Cet établissement a été renforcé plusieurs fois, mais la structure en bois menace de s’effondrer. Le toit n’est pas étanche : les cours doivent donc être annulés les jours de pluie.
Plusieurs dossiers de demandes de fonds ont été soumis à l’état, sans succès.

Le projet auquel va participer la 11ème classe:

Il s’agit de la construction d’un grand bâtiment en briques avec fondations en béton. Les plans ont été finalisés au mois de janvier : Il s’agit de neuf salles de classe et d’un bureau pour l’administration.

L’école a été conçue pour mesurer 61 mètres de long sur 9,1 mètres de large. Chaque salle fera donc 44,5 mètres carré. Le matériel scolaire actuel est trop vétuste pour pouvoir être réutilisé. Une partie du budget sera donc attribué au financement des fournitures scolaires (un tableau noir, des bureaux et des chaises dans chaque salle).

Un autre aspect de ce projet est la mise en place de conditions d’hygiène décentes dans le bâtiment et ses alentours. Actuellement, trois latrines font fonction de toilettes pour les trois cent élèves de l’école et les enseignants. Le but serait d’en construire huit, sur du ciment. Cette démarche sera accompagnée par des cours de sensibilisation à l’hygiène. De plus, un puits déjà existant sera équipé d’une pompe manuelle (afin d’assurer eau potable et hygiène élémentaire aux élèves).

Une fois la nouvelle école construite, les élèves commenceront à y prendre leurs cours. Les anciens bâtiments seront alors détruits, et le bois et la tôle réutilisés pour des logements pour les enseignants. Le projet sera terminé en juillet. Organisée par l’équipe d’organisation de Nouvelle Planète, la construction sera effectuée avec les compétences des habitants de la région. L’association des parents d’élèves sera aussi très impliquée sur le chantier. À ces équipes s’ajoutera la nôtre : En plus de rencontrer les populations locales (des moments sont organisés pour passer du temps ensemble), la 11ème classe va participer aux travaux de maçonnerie, de peinture, de transport de matériel et d’aménagement.

C’est donc une expérience à la fois utile (nécessaire!) pour les habitants de ce village, et riche pour nos élèves. En partant aider à la construction de cette école au Myanmar, notre école saisit l’opportunité de rencontrer l’autre en agissant avec lui. Les enjeux de ce projet sont donc immenses : Cette action aide réellement au développement de réalités concrètes, tout en ensemençant le déploiement de cheminements intimes.

Il s’agit de la construction d’un grand bâtiment en briques avec fondations en béton. Les plans ont été finalisés au mois de janvier : Il s’agit de neuf salles de classe et d’un bureau pour l’administration.
L’école a été conçue pour mesurer 61 mètres de long sur 9,1 mètres de large. Chaque salle fera donc 44,5 mètres carré. Le matériel scolaire actuel est trop vétuste pour pouvoir être réutilisé. Une partie du budget sera donc attribué au financement des fournitures scolaires (un tableau noir, des bureaux et des chaises dans chaque salle).

Un autre aspect de ce projet est la mise en place de conditions d’hygiène décentes dans le bâtiment et ses alentours. Actuellement, trois latrines font fonction de toilettes pour les trois cent élèves de l’école et les enseignants. Le but serait d’en construire huit, sur du ciment. Cette démarche sera accompagnée par des cours de sensibilisation à l’hygiène. De plus, un puits déjà existant sera équipé d’une pompe manuelle (afin d’assurer eau potable et hygiène élémentaire aux élèves).

Une fois la nouvelle école construite, les élèves commenceront à y prendre leurs cours. Les anciens bâtiments seront alors détruits, et le bois et la tôle réutilisés pour des logements pour les enseignants. Le projet sera terminé en juillet. Organisée par l’équipe d’organisation de Nouvelle Planète, la construction sera effectuée avec les compétences des habitants de la région. L’association des parents d’élèves sera aussi très impliquée sur le chantier. À ces équipes s’ajoutera la nôtre : En plus de rencontrer les populations locales (des moments sont organisés pour passer du temps ensemble), la 11ème classe va participer aux travaux de maçonnerie, de peinture, de transport de matériel et d’aménagement.

C’est donc une expérience à la fois utile (nécessaire!) pour les habitants de ce village, et riche pour nos élèves. En partant aider à la construction de cette école au Myanmar, notre école saisit l’opportunité de rencontrer l’autre en agissant avec lui. Les enjeux de ce projet sont donc immenses : Cette action aide réellement au développement de réalités concrètes, tout en ensemençant le déploiement de cheminements intimes.

L’ensemble du projet est disponible sur notre site internet: www.cap-ailleurs.ch

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• Réveillé par la pluie.