Jeudi 27 Avril
Pendant ces cinq jours déjà passés à Madagascar, nous avons appris à connaitre les jeunes Malgaches et les enfants des alentours.
En construisant leur école, on s’est rendu compte de la chance que l’on a chez nous.
Notre système d’éducation est un vrai cadeau, nous avons tellement d’opportunités qui nous sont offertes ! Rien que le fait de pouvoir choisir de continuer nos études et de passer les diplômes que l’on veut, est un grand privilège qu’ils n’ont pas.
Pas tous les enfants ici ont la chance de pouvoir aller en primaire, moins encore vont au collège car souvent leurs parents ont besoin de leur aide précieuse, et s’ils ont la chance de continuer leurs études, la qualité des cours leur donne rarement les moyens de réussir leur bac.
On a l’impression que les jeunes de notre âge, atteignent très vite la maturité d’un adulte. Leur vie difficile, les responsabilités qu’ils ont et sûrement le fait qu’ils aient moins de temps pour se divertir, les fait « murir » plus vite.
Pourtant, il est dur de discerner l’âge des Malgaches, ils ne vieillissent pas comme nous et il est souvent difficile de savoir s’ils ont 8 ou 14 ans.
La moyenne d’enfants par famille est de 6 à 8. Et les plus âgés doivent s’occuper de leurs petits frères et sœurs.
En plus de cela touts la famille doit participer à la culture des champs, la recherche de l’eau, et des récoltes de riz…
Les Malgaches ont le sourire plus facile que nous. Ils respirent la bonne humeur.
Les jeunes sont craintifs au début, et nous fixent de leurs grands yeux, mais ils nous apprivoisent, et bien vite viennent nous chercher en chantant pour jouer.
Mais même avec toutes ces différences entre nos cultures, nos connaissances et notre manière de vivre, bien des choses nous rapprochent comme les jeux, les chants, le travail, la musique et le rire.
Lilas et Quentin