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TÉMOIGNAGES – jour 4

Un réveil habituel pour tous le monde, debout à 7h45 et petit déjeuné avec un cake à la banane, de la bonne baguette parisienne et du miel.
Cette fois-ci séparation des tâches, une équipe composé de Nils, Anais et Ines se sont mélangés à l’équipe de cuisine pour ainsi profiter des courses au marché et de toutes leurs bonnes recettes.
L’autre équipe composée du reste de la classe, est partie sur le chantier pour finir le travail de la veille.

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L’occasion d’interviewer quelques malgaches s’est présentée.
Interview de Finaritra, jeune fille de 15ans :
– Combien d’enfants êtes-vous dans ta famille ?
– Nous sommes 6, j’ai une sœur et quatre frères.
– Quels sont tes passions ?
– Le basket.
– Vas-tu encore à l’école ?
– Non, j’ai arrêté l’école à 13 ans pour travailler aux champs avec mes parents.
– Quel métier aimerais tu pratiquer plus tard ?
– J’aimerais beaucoup être maîtresse.
– Comment imagine tu l’Europe ?
– J’en ai l’image d’une très grande île, parfaite, riche et que les habitants sont plus heureux qu’ici.
– Voudrais tu voyager ?
– Non, c’est bien trop loin.
– Quelle est votre relation entre fille et garçon ?
– Nous nous entendons bien, nous sommes égaux.
– Quelle est l’ambiance sur les chantiers ?
– Il y a un petit problème de génération, les jeunes cherchent la modernisation mais les anciens s’y refusent.
– L’entende dans le village est-elle bonne ?
– Oui, on s’entend tous bien, on s’entraide et s’apprecie tous.
– Et pour finir appréciez vous notre présence ?
– Oui, on avance beaucoup plus vite et c’est une opportunité d’exercer le français.

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Après cet interview un approfondissement au sujet de l’enseignement était nécessaire. Les malgaches utilisent le programme français pour les cours, ce qui impose les mêmes dates de vacances que les français et cela pose un problème car les vacances sont pendant la période de sécheresse et les heures d’école là où les champs demandent le plus de travail. Tout le programme est donc en français, que ce soit les livres ou les cours de physique, maths, histoire, etc… Mais l’inconvenient c’est que les professeurs ne connaissent pas le français et font que lire les livres. C’est pour cela que les jeunes malgaches préfèrent arrêter l’école le plus tôt possible pour allez aider leurs parents.

Une fois de retour au camp, le repas est dévoré avec une grande faim ; zébus, riz et patates. Après une pause, une réunion sur l’accès à l’eau potable à Madagascar est donnée, un sujet important pour les malgaches.

Voici pour les intéréssés ce qui en ressort :
L’eau ouvre les portes au développement de leur pays et villes, elle permet d’avoir des infrastructures. Mais cet accès à l’eau est de seulement 35%, pour toute la population de l’ile, un taux très faible. Cependant ils récupèrent l’eau de pluie ou des cyclones, des sources importantes, mais si la pluie ne tombe pas, comme cette année, le taux d’accésibilité à l’eau diminue et devient grave.
Il y a une borne fontaine pour 300 personnes dans une ville comme Tana.
Ici dans le village où nous sommes, les 5 bornes fontaine pour 800 personnes sont alimentées par des sources gravitaires en passent par un réservoir.

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Pour finir la journée, un atelier bricolage de balles de jonglage est mis en place par certaines personnes,

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et d’autres firent un tour au village,

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et d’autres encore un foot avec les locaux.

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Une soupe au légumes et riz comme repas du soir boucla cette journée intense.

Morgane et Mélina

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