Ce matin, le 12 avril, la tête embrumée par la fatigue, nous nous sommes donnés rendez vous à 6 h du matin à l’aéroport.
Nous avons eu le droit à une séance photo avec une vingtaine de photographes…
… qui en réalité étaient nos parents, un peut anxieux à ce que leurs enfants partent si loin…
Après de chaleureux adieux, le groupe de 21 voyageurs que nous formions a disparu derrière les contrôles, hors du champ de vision de nos parents… … et c’est parti pour l’aventure !!!
L’inquiétude de l’inconnu à vite été remplacée par l’excitation du voyage, et nous nous sommes envolés en direction de Paris ! De la capitale Française, on n’a pas vu grand chose, si ce n’est la tour Eifelle depuis le hublot de notre avion et les magasins de luxes de notre terminal à l’aéroport.
Entre les queues, l’exploration des toilettes futuristes parisiennes, 3 douaniers pour 1500 personnes, la découvertes de nouvelles senteurs de parfums et les jeux de cartes notre escale s’est vite et bien déroulée et l’heure est venue de s’installer bien confortablement dans cet immense tas de ferraille de 100 tonne
qui allait nous faire survoler toute l’Afrique et surtout, nous l’esperions tous, nous amener sains et saufs à Antananarivo !
Les coussins autour du cou, petit à petit, film après film, cocas sur sodas, Il faut dire que l’avion s’est vite transformé en fourmilière entre les vas et viens, les changements de sièges… Les baisers volés des Stewarts et hotesses (comme quoi les histoires de flirt en plein air ne sont pas un mythe), le quinoa et le boulgur (!) qui nous persécutent même à 10.000 mètres d’altitude ! Finalement les 10h30 de vol se sont bien déroulées malgré les quelques turbulences au sens propre et figuré…
Quand 10 000 km plus tard nous avons posé le pied en dehors de l’avion, il faisait nuit, et nous avons enfin pu respirer l’air chaud et humide de Madagascar !
Les premières expériences avec les insectes exotiques ont étés faites ( un simple papillon de nuit un peut plus gros qu’à l’ordinaire ) et nous avons retrouvé tous nos bagages !
Aussitôt des porteurs, conducteurs de taxis, changeurs de monnaie nous ont assaillis pour essayer de nous proposer leurs services.
CICAFE (l’organisation avec laquelle nous travaillons) nous a retrouvé à la sortie de l’aéroport et ils ont chargé tous nos bagages sur le toit de notre superbe bus !
Des enfants d’à peine 10 ans sont venus nous demander de l’argent et à manger.
Pendant les 30 minutes de route jusqu’à notre motel nous n’avons pas vu grand chose sauf quelques amas de pauvres petites maisons colorées toutes biscornues avec des architectures inimagineables et aussi des rizières. Ormis quelques personnes qui dormaient dans la rue autour d’un feu, les rues étaient mortes.
Bien arrivés à l’hôtel, il était temps de dormir. Dans nos chambres 3 places, après quelques douches froide, la fatigue nous est vite tombée dessus et nous nous sommes vite endormis d’un sommeil profond.
Anaïs & Nils