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Le poids ou l’importance de l’eau

5 mai

Aujourd’hui, une nouvelle journée de travail sur le chantier, l’avant-dernier !

Malgré un réveil froid et humide, nous étions entourés d’un épais nuage. Nous avons profité la majeure partie de la journée d’un soleil magnifique (rip mes coups de soleil). Depuis un petit moment déjà, tout au long de la journée, nous « jouons ». En prenant le travail comme un jeu, les efforts sont réduits (mais le béton reste lourd) et la barrière de la langue n’est plus un problème dans nos relations avec l’équipe malagasy.

Depuis maintenant presque deux semaines sur le campement, nous réalisons à quel point l’eau est précieuse. En effet, chaque litre que nous utilisons est monté par notre force de la source jusqu’au campement dans des bidons jaunes de 20 litres chacun. Ici cette eau est utilisée pour la cuisine, la douche, la lessive, se laver les mains, etc. L’eau des toilettes vient du reste de toutes ses utilisations. Depuis la source, on porte un bidon chacun, certains sur l’épaule, d’autres à bout de bras. Le petit chemin de terre battue monte (c’est pentu) entre quelque rizière et on arrive en face du chantier. Alors que la plupart d’entre nous prennent du temps à monter et arrivent essoufflés, nous voyons souvent de jeunes enfants (entre 10 et 12 ans) porter des bidons similaires au nôtre sur leur tête sans se plaindre, en souriant de nous voir, et nous ne savons pas combien de temps, ils vont marcher pour arriver chez eux.

Bizarrement c’est souvent les mêmes têtes que l’on voit remonter avec des bidons et ce sont souvent d’autres têtes que l’on voit souvent aller à la douche avec un seau d’eau bien chaude.

Comme souvent ici, nous avons pu admirer un splendide coucher de soleil, chose peu rare ici, mais toujours agréable après une longue journée de travail.

Puis ce soir nous avons joué avec les jeunes Malgaches au jeu des mimes, animaux, métiers, sport… c’était très intéressant et surtout drôle de voir les façons si différentes de mimer un animal par exemple. Maintenant ils ont repris la route dans la nuit noire pour rentrer chez eux à environ 50 min de marche et il est maintenant temps d’aller jouer une ou deux parties de cartes avant d’aller se coucher.

JB et Cyrian

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